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L
a - P U B L i
a n c e
atelier
d'écriture et publication
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e n - l i g n e . . .
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Atelier d'écriture n° 3
Un
début, une fin
Toutes
les histoires ont un début et une fin. Le tout, lorsque l'on écrit
une histoire, est de trouver le bon début et la bonne fin. Cet
atelier se propose de partir d'un début et d'une fin donnés par des
écrivains chevronnés et reconnus comme tel, et d'écrire sa propre
version de l'histoire, d'imaginer ce qu'il peut se passer entre les
deux, entre le commencement et l'achèvement de la narration. Vous
sont proposés le début et la fin d'une nouvelle de chacun des
4 écrivains suivants : Anton Tchekhov, Marcel Aymé, J.-M. G.
Le Clézio et Jules Supervielle.
***
1.
Avec Jules
Supervielle,
poète et romancier français (1884-1960), dont la nouvelle intitulée
La
Jeune fille à la voix de violon,
et extraite de : L'Enfant
de la haute mer
(recueil de nouvelles publié à Paris par Gallimard en 1997 dans la
collection Folio, p. 117), commence comme ceci :
« C'était
une jeune fille comme une autre, avec des yeux peut-être trop
larges, mais si peu qu'on se demandait si on n'en avait pas vu
souvent d'ainsi faits.
Dès
l'enfance, elle avait compris, à une sorte d'intrigue autour d'elle,
qu'on lui cachait quelque chose. Elle ignorait l'objet de ces
chuchotements et ne s'en inquiétait guère, pensant qu'il en était
toujours ainsi quand il y avait à la maison une petite fille.
Un
jour, comme elle tombait d'un arbre »
Et
se termine comme cela :
« Un
jour qu'elle lisait à voix haute un long article de politique
étrangère, la jeune fille - mais c'était une femme maintenant -
s'aperçut à son tour que sa voix ressemblait à celle de ses
camarades. Et elle ne put s'empêcher d'en vouloir à son ami qui
avait détruit en elle ces accords singuliers :
-
S'il m'avait vraiment aimée..., songeait-elle.
-
Mais, qu'est-ce que tu as ? Tu es en larmes, dit le père. Si c'est à
cause de ta voix, il y aurait plutôt lieu de te réjouir, mon
enfant... » FIN.
La
consigne
est d'écrire un texte (maximum 2 pages de format A4) qui relierait
ce début à cette fin. On peut complètement imaginer les
personnages, les rebondissements, la trame, l'intrigue, etc., ou bien
on peut s'aider des phrases suivantes qui ont été piochées dans la
nouvelle :
Arriver
chez les gens avec une voix de violon.
Elle
gardait généralement le silence.
Et
les parents de se regarder avec étonnement : la voix de leur fille
était devenue une voix comme les autres.
Le
père décida de se faire lire le journal par sa fille, tous les
matins.
***
2.
Avec Jean-Marie
Gustave Le Clézio,
romancier français né en 1940, et le début et la fin de Lullaby,
publié
à Paris par Gallimard en 1987 dans la collection Folio Junior, n°
448 :
Début
: « Le jour où Lullaby
décida qu'elle n'irait plus à l'école, c'était encore très tôt
le matin, vers le milieu du mois d'octobre. Elle quitta son lit, elle
traversa pieds nus sa chambre et elle écarta un peu les lames des
stores pour regarder dehors. Il y avait beaucoup de soleil, et en se
penchant un peu, elle put voir un morceau de ciel bleu. En bas, sur
le trottoir, trois ou quatre pigeons sautillaient, leurs plumes
ébouriffées par le vent. Au-dessus des toits des voitures arrêtées,
la mer était bleu sombre, et il y avait un voilier blanc qui
avançait difficilement. Lullaby regarda tout cela, et elle se sentit
soulagée d'avoir décidé de ne plus aller à l'école. »
Fin
: « Le
professeur l'aperçut, et vint à sa rencontre en faisant des signes
joyeux de la main.
-
Eh bien ? Eh bien ? dit-il. C'est tout ce qu'il trouvait à dire.
-
Je voulais vous demander..., commença Lullaby.
-
Quoi ?
-
Pour la mer, la lumière, j'avais beaucoup de questions à vous
demander.
Mais
Lullaby s'aperçut tout à coup qu'elle avait oublié ses questions.
M. Filippi la regarda d'un air amusé.
-
Vous avez fait un voyage ? demanda-t-il.
-
Oui..., dit Lullaby.
-
Et... C'était bien ?
-
Oh oui ! C'était très bien.
La
sonnerie retentit au-dessus de la cour, dans les galeries.
-
Je suis bien content..., dit M. Filippi. Il éteignit sa cigarette
sous son talon.
-
Vous me raconterez tout ça plus tard, dit-il. La lueur amusée
brillait dans ses yeux bleus, derrière ses lunettes.
-
Vous n'allez plus partir en voyage, maintenant ?
-
Non, dit Lullaby.
-
Bon, il faut y aller, dit M. Filippi. Il répéta encore : « Je
suis bien content ». Il se tourna vers la jeune fille avant
d'entrer dans le bâtiment préfabriqué.
-
Et vous me demanderez ce que vous voudrez, tout à l'heure, après le
cours. J'aime beaucoup la mer, moi aussi. » FIN.
La
consigne
est d'écrire un texte (maximum 2 pages de format A4) qui relierait
ce début à cette fin. On peut complètement imaginer les
personnages, les rebondissements, la trame, l'intrigue, etc., ou bien
on peut s'aider des phrases suivantes qui ont été piochées dans la
nouvelle :
Le
petit garçon fit oui de la tête.
Puis
elle commença à nager un crawl très long, vers le large, jusqu'à
ce que le cap s'écarte et laisse voir au loin, à peine visible dans
la brume de chaleur, la ligne pâle des immeubles de la ville.
Ça
faisait plusieurs jours maintenant que Lullaby allait du côté de la
maison grecque.
Ça
ne pouvait pas durer toujours.
***
3.
Avec Marcel
Aymé,
écrivain français (1902-1967), auteur de En attendant,
nouvelle extraite de : Le
Passe-muraille
(Paris : Gallimard, 1991, Collection Folio, n° 961), nouvelle qui
commence comme ceci :
« Pendant
la guerre de 1939-1972, il y avait à Montmartre, à la porte d'une
épicerie de la rue Caulaincourt, une queue de quatorze personnes,
lesquelles s'étant prises d'amitié, décidèrent de ne plus se
quitter.
-
Moi, dit un vieillard, je n'ai guère envie de rentrer. »
Et
qui se termine comme cela :
« Ses
compagnons suivirent son convoi et, en sortant du cimetière,
s'attablèrent dans un café où on leur servit à chacun, contre un
ticket de cent grammes de pain, un sandwich aux topinambours. Ils
n'avaient pas fini de manger que l'un des convives fit observer
qu'ils étaient treize à table et qu'il fallait s'attendre encore à
des malheurs. » FIN.
La
consigne
est d'écrire un texte (maximum 2 pages de format A4) qui relierait
ce début à cette fin. On peut complètement imaginer les
personnages, les rebondissements, la trame, l'intrigue, etc., ou bien
on peut s'aider des phrases suivantes qui ont été piochées dans la
nouvelle :
La
quatorzième personne ne dit rien, car elle venait de mourir tout
d'un coup, entre ses nouveaux amis.
Moi,
dit une jeune fille, j'ai eu seize ans l'année de la guerre.
Moi,
dit un enfant, j'ai faim. J'ai toujours faim.
Moi,
dit un homme, cent dieux de nom de Dieu de bon Dieu. Qu'on nous donne
du vin, j'en peux plus. J'en peux plus ! J'en peux plus !
Moi,
dit un gamin, je voudrais bien que la fin du monde arrive avant midi.
Je viens de perdre toutes nos cartes de pain. Ma mère le sait pas
encore.
***
4.
Avec Anton
Tchekhov
(1860-1904), médecin, conteur, nouvelliste et dramaturge russe,
auteur de Miroir
déformant : conte de Noël,
nouvelle extraite de : Histoire
de rire, et autres nouvelles
(Paris : EJL, 2004, Collection Librio, n° 698), qui commence comme
ceci :
« Nous
entrâmes, ma femme et moi, dans le salon qui sentait l'humidité et
le moisi. Dès que nous éclairâmes les murs qui n'avaient pas vu la
lumière de tout un siècle, ce fut le sauve-qui-peut pour des
millions de souris et de rats. Lorsque nous refermâmes la porte
derrière nous, il y eut un courant d'air qui vint nous frapper aux
narines et fit frémir des papiers entassés dans les coins. La
lumière y tomba et nous découvrîmes des caractères anciens et des
enluminures du Moyen Âge. Les portraits de mes ancêtres tapissaient
les murs verdis par le temps. »
Et
se termine comme cela :
« Tout
simplement, le miroir déformait en tous sens le visage disgracieux
de ma femme, et ses traits, ainsi chamboulés, donnaient par hasard
quelque chose de beau. Moins plus moins égale plus.
Désormais,
ma femme et moi, demeurons devant le miroir et, sans le quitter un
instant des yeux, nous nous y mirons : mon nez grimpe sur ma joue
gauche, mon menton se dédouble et part de côté, mais le visage de
ma femme est un enchantement. Une passion folle, sauvage, s'empare
alors de moi.
Je
ris comme un insensé :
-
Ha-ha-ha !
Ma
femme, cependant, murmure doucement :
-
Comme je suis belle ! » FIN.
La
consigne
est d'écrire un texte (maximum 2 pages de format A4) qui relierait
ce début à cette fin. On peut complètement imaginer les
personnages, les rebondissements, la trame, l'intrigue, etc., ou bien
on peut s'aider des phrases suivantes qui ont été piochées dans la
nouvelle :
Un
écho répondait à ma toux, le même qui, jadis, répondait à mes
aïeux...
Ce
miroir a un pouvoir maléfique : il a causé la perte de mon
arrière-grand-mère.
-
Le miroir ! Donnez-moi le miroir ! dit-elle en revenant à elle. Où
est le miroir ?
Dix
ans ont passé depuis, mais elle continue de s'y mirer, sans le
quitter un instant du regard.
Qu'était-ce
là ? Que se passait-il donc ? Comment ma femme, lourdaude et laide,
pouvait-elle paraître aussi belle dans le miroir ? Comment ?
***
Par
exemple, avec le début et la fin de la nouvelle d'Anton Tchekhov,
cela pourrait donner le texte suivant :
Nous
entrâmes, ma femme et moi, dans le salon qui sentait l'humidité et
le moisi. Dès que nous éclairâmes les murs qui n'avaient pas vu la
lumière de tout un siècle, ce fut le sauve-qui-peut pour des
millions de souris et de rats. Lorsque nous refermâmes la porte
derrière nous, il y eut un courant d'air qui vint nous frapper aux
narines et fit frémir des papiers entassés dans les coins. La
lumière y tomba et nous découvrîmes des caractères anciens et des
enluminures du Moyen Âge. Les portraits de mes ancêtres tapissaient
les murs verdis par le temps.
Ma
femme avait eu un accident de voiture qui l'avait défigurée. De
nombreuses opérations chirurgicales n'avaient pas réussi à réparer
ses traits. Avant, elle avait un nez petit et en trompette, des
pommettes hautes et roses qui mettaient en valeur ses yeux en amande,
et un adorable front bombé. À présent, avec ses mâchoires
carrées, son nez pointu, avec le pli amer de sa bouche et les rides
qui s'étaient formées au-dessus et autour de ses yeux, elle
ressemblait de plus en plus fortement, et à ma grande surprise
lorsque nous les découvrîmes ensemble, à mes ancêtres.
Sans
le savoir, le chirurgien avait remodelé le visage de ma femme de
telle manière qu'il correspondait parfaitement à la laideur de mes
aïeules. Je ne l'en aimais pas moins. Au contraire, l'accident nous
avait rapprochés et soudés. Nous avions décidé de fuir la vie
urbaine avec son culte de la beauté, ses corps sculptés et ses
innombrables et fatigantes mondanités, et d'habiter à la campagne,
dans la vaste demeure inoccupée de mes ancêtres.
Le
lendemain de notre arrivée au manoir, nous nous rendîmes au
village, et pendant que ma femme s'appliquait à faire livrer tout ce
qui était nécessaire à notre installation et à nos repas en
dévalisant l'épicerie la plus importante du lieu, je parcourus
rapidement les quelques rues commerçantes. Je cherchais le magasin
d'antiquités, et l'antiquaire afin qu'il nous débarrasse au plus
vite de toutes ces vieilleries qui encombraient la demeure
ancestrale. Ma femme envisageait de refaire toute la décoration,
mais avant cela, il était nécessaire de faire place nette.
Au
retour, la fourgonnette était pleine à craquer de victuailles, de
chaudes couvertures en laine et de tissus aux multiples coloris qui
égaieraient un peu les vieilles boiseries, de sacs de provisions et
de cageots de fruits et de légumes. En fin de matinée, nous
reprîmes la route du manoir, après avoir convenu avec l'antiquaire
d'un rendez-vous pour le surlendemain. Nous vidâmes le coffre de la
fourgonnette, nous déjeunâmes devant un bon feu de cheminée, puis
nous partîmes explorer les innombrables pièces qui s'étageaient
sur deux hauteurs.
Je
m'étais muni d'une feuille de papier et d'un crayon et je prenais
note de tous les meubles, tableaux, objets, coffres, livres,
guéridons, coiffeuses, chandeliers dont ma femme voulait se
débarrasser. Quant à moi, j'aurai tout laissé partir, j'aurai tout
donné, tant le style pompeux et lourd du mobilier me dérangeait.
J'étais
en train de prendre consciencieusement note, lorsque ma femme tomba
en arrêt devant une psyché, ce type de miroir mobile monté sur un
châssis à pivots grâce auxquels on peut l'incliner à volonté ;
elle poussa un grand cri et tomba ensuite au sens propre du terme,
évanouie.
J'accourus
aussi vite que je pus, jetant au loin la liasse de papier et le
stylo, et, après avoir jeté machinalement un regard à la psyché
qui me renvoyait l'image familière de mon visage aux traits
réguliers, je me penchais sur ma femme, l'enlaçait, la soulevait,
serrant contre moi son corps inerte, lui murmurant des paroles
réconfortantes sans comprendre ce qui avait bien pu se passer.
Elle
reprit connaissance quelques instants plus tard, le rouge aux joues
et le regard alangui. Elle murmura aussitôt : « Pas le miroir,
pas le miroir ! Surtout pas le miroir ». Sur le moment, je ne
compris rien à ses paroles, tout occupé à l'aider à se redresser,
à la remettre sur pied et à épousseter ses habits. Elle
m'embrassa, puis elle se blottit dans mes bras. « Comme tu
voudras, lui assurais-je. Nous allons garder ce miroir, si c'est ce
qui te fait plaisir. » Après un dernier baiser, nous
continuâmes notre inspection et notre liste.
Les
jours qui suivirent furent étranges et incompréhensibles. Ma femme
disparaissait des heures entières et s'enfermait dans la pièce où
était rangée la psyché. Je n'avais pas le droit d'y pénétrer,
elle me l'avait formellement interdit, et je respectais son désir.
Plusieurs
mois passèrent ainsi, puis une année, puis deux. Ma femme avait
refait entièrement la décoration des trois salle-de-bains, des deux
cuisines, des sept chambres, des deux séjours et des trois
salle-à-mangers. L'immense jardin avait été débroussaillé et
refleuri, de nombreuses essences réintroduites. Notre vie était
douce et paisible, et si ce n'était cette étrange lubie, nous
aurions vécu ainsi jusqu'à la fin de nos jours, loin des
préoccupations citadines égocentrées, loin du tumulte urbain et de
l'agitation mondaine.
Un
jour, cependant, je n'y tins plus ; il fallait que je sache ce qui se
passait derrière cette porte constamment fermée à clef, dans cette
pièce exclusivement réservée à mon épouse. J'y suis entré en
cachette et je n'y ai découvert que la psyché, qui trônait au
milieu, dans un bain de lumière dorée qui pénétrait à flot par
les nombreuses fenêtres aux carreaux étincelants. Je m'y
contemplais longuement, retrouvant la même figure familière
reflétée par le miroir de mon cabinet de toilettes, l'unique miroir
du manoir il est vrai. Je réalisai alors que ma femme avait donné
toutes les innombrables glaces, vitres, verreries et vitrines dans
lesquelles auraient pu se refléter nos deux visages, et que seul me
restait le miroir de mon cabinet de toilettes, tandis qu'elle
utilisait la psyché dans la pièce fermée à clé.
Afin
de tirer au clair ce mystère, je décidai de me cacher au fond d'un
placard vide et d'attendre la venue de ma femme. J'entrebâillai la
porte en bois et j'attendis. Les heures s'égrenèrent lentement.
Soudain, j'entendis des petits pas pressés dans l'escalier dont
certaines marches grinçaient, puis des pas étouffés par le long
tapis du corridor, une clef qui tourne dans la serrure, une porte qui
s'ouvre et se referme prestement, puis plus rien. Le silence.
Seulement le silence. Un long silence incongru. Je poussai du bout du
doigt la mince porte du placard, de manière à apercevoir la psyché,
que ma femme avait déplacée et rapprochée d'une des fenêtres afin
de profiter des derniers rayons du soleil couchant.
Elle
se tenait dressée face au miroir, le visage animé d'une joie
douloureuse, en extase, le regard étincelant d'admiration. Je n'y
tins plus et jaillissant de ma cachette, je me précipitai à ses
côtés, la saisit par les épaules et j'accolai ma tête contre la
sienne. Ce que je découvris me bouleversa pour le restant de mes
jours.
Nous
nous contemplâmes ainsi toute la nuit, dans la clarté lunaire,
jusqu'au petit jour. Elle, une beauté resplendissante et rayonnante,
à la bouche pulpeuse et parfaite, aux traits réguliers et purs, au
teint velouté, aux yeux gracieux, au regard de velours. Moi, au
visage grimaçant et difforme. Comment cela était-ce possible ?
Tout
simplement, le miroir déformait en tous sens le visage disgracieux
de ma femme, et ses traits, ainsi chamboulés, donnaient par hasard
quelque chose de beau. Moins plus moins égale plus.
Désormais,
ma femme et moi, demeurons devant le miroir et, sans le quitter un
instant des yeux, nous nous y mirons : mon nez grimpe sur ma joue
gauche, mon menton se dédouble et part de côté, mais le visage de
ma femme est un enchantement. Une passion folle, sauvage, s'empare
alors de moi.
Je
ris comme un insensé :
-
Ha-ha-ha !
Ma
femme, cependant, murmure doucement :
-
Comme je suis belle ! FIN.
À vous de jouer,
À vos claviers, plumes
et stylos !
Bibliographie
:
>
BERTAUD DU CHAZAUD, Henri, 1999. Dictionnaire
de synonymes et contraires.
Paris, Le Robert (Collection Les usuels).
>
BOURDEREAU, Frédéric, FOZZA, Jean-Claude, [et al.], 1996. Précis
de français : langue et littérature.
Paris, Nathan (coll. Repères pratiques Nathan).
> Le
Grand Robert de la langue française,
2001, 2e éd.
6 vol.
>
NIOBEY, Georges (dir.), 1997. Dictionnaire
analogique,
Paris, Larousse (Références Larousse).
> Le
Petit Robert des noms propres,
2007.
Contact
: numencegalerielitteraire@gmail.com
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