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L
a P U B L i
a n c e
atelier
d'écriture et publication
.
. . . . . .
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e n l i g n e . . .
. . . . . .
Atelier d'écriture
I
La
mise en abyme et la prétérition
avec
Han d'Islande
de Victor Hugo
Sommaire
>
Extrait de Han
d'Islande
(1823) de Victor Hugo, pp. 10-12.
>
Qui était Victor Hugo ?
>
De quoi est-il question dans Han
d'Islande
?
>
Que sont la mise en abyme et la prétérition ?
>
Extrait de Han d'Islande
(1823) de Victor Hugo (pp. 10-12), où les mises en abyme sont en
majuscule.
>
Exercices et consignes d'écriture.
***
>
Extrait de Han
d'Islande (1823) de
Victor Hugo, pp. 10-12.
[...]
Un bruit confus de voix s'éleva : - Impossible, seigneur soldat !
criaient les vieilles femmes ; les jeunes se taisaient, et le voisin
Niels rappelait malignement au pêcheur Braal sa grave sentence :
« Voilà où conduit l'amour ! »
Le
militaire allait se fâcher sérieusement contre ses contradicteurs
femelles ; il les avait déjà appelées vieilles sorcières de la
grotte Quiragoth, et elles n'étaient pas disposées à endurer
patiemment une si grave insulte, quand une voix aigre et impérieuse,
criant paix, paix, radoteuses ! vint mettre fin au débat.
Tout se tut, comme lorsque le cri subit d'un coq s'élève parmi le
glapissement des poules.
Avant
de raconter le reste de la scène, il n'est peut-être pas inutile de
décrire le lieu où elle se passait ; c'était - le lecteur l'a sans
doute déjà deviné - dans un de ces édifices lugubres que la pitié
publique et la prévoyance sociale consacrent aux cadavres inconnus,
dernier asile de morts qui la plupart ont vécu malheureux ; où se
pressent le curieux indifférent, l'observateur morose ou
bienveillant, et souvent des amis, des parents éplorés, à qui une
longue et insupportable inquiétude n'a plus laissé qu'une
lamentable espérance. À l'époque déjà loin de nous, et dans le
pays peu civilisé où j'ai transporté mon lecteur, on n'avait point
encore imaginé, comme dans nos villes de boue et d'or, de faire de
ces lieux de dépôt des monuments ingénieusement sinistres et
élégamment funèbres.
Le
jour n'y descendait pas à travers une ouverture de forme tumulaire,
le long d'une voûte artistement sculptée, sur des espèces de
couches où l'on semble avoir voulu laisser aux morts quelques-unes
des commodités de la vie, et où l'oreiller est marqué comme pour
le sommeil. [...]
La
salle où se trouvaient nos interlocuteurs était spacieuse et
obscure, ce qui la faisait paraître plus spacieuse encore ; elle ne
recevait de jour que par la porte carrée et basse qui s'ouvrait sur
le port de Drontheim et une ouverture grossièrement pratiquée dans
le plafond, d'où une lumière blanche et terne tombait avec la
pluie, la grêle ou la neige, selon le temps, sur les cadavres
couchés directement au-dessous. [...]
C'est
devant ces reste défigurés qu'avait commencé, au milieu de la
foule muette, la conversation dont nous avons été le fidèle
interprète.
Un
grand homme, sec et vieux, assis les bras croisés et la tête
penchée sur un débris d'escabelle dans le coin le plus noir de la
salle, n'avait paru y prêter aucune attention jusqu'au moment où il
se leva subitement en criant : Paix, paix, radoteuses ! et vint
saisir le bras du soldat.
>
Qui était Victor Hugo ?
Écrivain
français (1802-1885), entré à l'Académie française en 1841,
Victor Hugo apparut dès 1827 comme le théoricien et le chef de
l'école romantique [on
appelle romantisme
le mouvement culturel et artistique qui s'est répandu en Europe à
la fin du XVIIIe
siècle et au début du XIXe
siècle, et qui est caractérisé par un changement de sensibilité
et une rupture par rapport au classicisme et au rationalisme],
et l'animateur du Cénacle [entre
1823 et 1830, le Cénacle était le nom d'un groupe qui se constitua
d'abord chez Charles Nodier, ensuite chez Victor Hugo, pour définir
les idées du romantisme naissant et lutter contre le formalisme
classique].
Il
fut élu député en 1848, puis il s'exila de 1851 à 1870. Il fut
l'auteur d'une œuvre considérable et variée : Cromwell
(1827,
dont la Préface joue
un rôle décisif dans la naissance du romantisme en France), Odes
et Ballades
(1828), Notre-Dame-de-Paris
(1831), Ruy
Blas
(1838), Les
Misérables
(1862), L'Homme
qui rit
(1869), etc.
Il fut aussi l'auteur d'environ trois mille dessins, de formats
divers et de techniques différentes.
>
De quoi est-il question dans Han
d'Islande
?
Publié
peu après les Méditations poétiques
(1820) de Lamartine, et Melmoth
(1820), roman noir de l'irlandais Maturin, publié la même année
que De l'amour (1823)
de Stendhal, Han d'Islande
(1823) est le premier roman de Victor Hugo.
Faux
roman noir et gothique où le jeune Victor Hugo en cédant au goût
de l'époque - et admiratif du roman noir anglais, nous livre une
histoire terrible, au ton ironique et railleur qui correspond aussi à
l'indécision des convictions du jeune homme jusqu'à l'exil ; mais
véritable mélodrame où les contrastes étonnent par leur violence
: chevalerie sentimentale, par laquelle Hugo dit le dévouement de sa
passion pour Adèle [Adèle
Foucher (1803-1868),
premier amour et future épouse de l'auteur]
; épouvante (à demi enjouée) avec l'abominable Han, ce petit
monstre bestial ravageant les contrées pour venger la mort de son
fils, dans le crâne duquel il boit du sang humain ; intrigue
politico-policière d'usurpation et de cassette à documents dont
dépend le sort du royaume.
C'est
surtout l'un des premiers romans du siècle à montrer une révolte
ouvrière de la misère. Accueillie avec quelques réserves par son
ami Alphonse de Lamartine [poète
français, 1790-1869, entré
à l'Académie française en 1829 ; membre du gouvernement provisoire
et ministre des Affaires étrangères en 1848],
cette œuvre fut saluée par un autre de ses amis, Charles Nodier
[écrivain
français, 1780-1844, entré à l'Académie française en 1833],
alors critique littéraire, qui rendit hommage au « style
vif, pittoresque, plein de nerf »
du jeune romancier.
Han
d'Islande relève de la
théâtralité des marionnettes, qui s'instaure lorsque la voix du
récitant se distingue comme telle. L'émetteur se dissocie de son
récit par l'ironie ; l'histoire met en scène l'auteur dans le rôle
du narrateur. On se trouve en présence d'un procédé littéraire
appelé la mise en abyme
et dont le principal effet est une distanciation entre l'œuvre
contemplée et celui qui la contemple.
>
Que sont la mise en abyme et la prétérition ?
La notion de
prétérition a déjà été abordée lors de l'atelier n°17
(lundi 8 avril 2013).
Nous
allons voir ici les effets de leur juxtaposition, de leur emploi dans
un même texte. Leur contiguïté dans un même espace restreint (un
texte d'une trentaine de lignes à produire d'après les consignes
d'écriture) créant un effet de mise à distance
(l'auteur-narrateur montrant qu'il joue le rôle actif d'un sujet
dans l'histoire racontée et lue) - donc de difficulté
d'identification du(de la) lecteur(trice) au(x) personnage(s) ; cet
effet de distanciation est associé à un effet de révélation
- révélation de ce qui est caché, de ce qui est non-dit, mais
aussi révélation de la nature de sujet du(de la)
lecteur(trice), donc de rapprochement, d'empathie, entre le(la)
lecteur(trice) et le(s) personnage(s).
Qu'est-ce
que la prétérition ?
La
prétérition est une figure de rhétorique dans laquelle on
feint de passer sous silence ce sur quoi on attire l'attention, une
figure dans laquelle on feint de ne pas vouloir dire ce que néanmoins
on dit clairement et même avec force. Par exemple : « Je
ne vous dirai pas combien j'ai été affectée par cette nouvelle ».
L'atténuation est absolument illusoire et
l'énonciation (« Je ne
vous dirai pas ») contredit l'énoncé.
La
prétérition est une contradiction : ce qui est
sous-entendu est le contraire de ce qui est dit.
On
parle aussi de paralipse (figure du discours par laquelle le
locuteur met en relief une idée en prétendant ne pas la
développer) et de prétermission (forme vieillie de
prétérition).
Le
nom féminin la prétérition est emprunté à la
Renaissance (1510) au bas latin praeteritio, -onis, désignant
l'action de passer devant, spécialement, au figuré, le fait
de passer sous silence sur son testament et, en rhétorique, de
déclarer que l'on ne parle pas d'une chose.
Le
mot a été repris avec son sens juridique (le gascon utilise
pretericion dès 1314) et a retrouvé au XVIe
siècle (1577) son acception spéciale en rhétorique (figure par
laquelle on parle d'une chose en déclarant qu'on n'en parlera pas)
remplaçant prétermission.
Qu'est-ce
que la mise en abyme ?
Le
réalisme précède le nominalisme. Ce qui permet de voir ne se voit
pas. Puis la vitre s'opacifie et devient miroir. Les mots sont le
reflet des choses et trouver la bonne distance entre le mot et la
chose relève de choix rhétoriques conscients, comme par exemple
l'emploi de l'antanaclase.
La
présence des choses diminue en même temps qu'augmente la présence
de l'esprit. L'activité d'écriture oscille entre ces deux pôles,
le réalisme et le nominalisme, et elle cherche à la fois à vouloir
par les mots se rapprocher le plus possible des choses, et à la fois
à mesurer le gouffre, l'abîme qui les sépare. Le langage devient
le miroir de qui se voit écrire, de l'œuvre en train de se créer.
C'est la mise
en abyme.
La
mise
en abyme,
ou la construction, la structure, la composition en abyme, est un
procédé littéraire ou une structure par lesquels, dans une œuvre,
un élément renvoie à la totalité, par sa nature (récit dans le
récit) notamment lorsque ce renvoi est multiplié indéfiniment, ou
qu'il inclut fictivement l'œuvre elle-même.
La
mise en abyme est un procédé stylistique de déconstruction,
qui provoque une mise à distance non plus entre le mot et la chose,
mais une distanciation entre l'œuvre contemplée et celui qui la
contemple, entre l'auteur et son texte, entre l'image (qui reflète
la chose) et celui qui regarde l'image.
Il
y a aussi mise en abyme lorsque l'auteur s'interroge sur son propre
langage, sur sa propre façon d'agencer les éléments, il y a alors
mise en abyme du sujet, qui montre que le sujet n'est qu'une
représentation de plus. Le sujet recule et corrélativement apparaît
le côté artificiel de la représentation. C'est une rupture
volontaire de l'illusion, une distance prise par l'auteur vis-à-vis
de son propre texte. La mise en abyme fait reculer le sujet en
l'insérant dans le cadre qui l'entoure et lui donne naissance.
Ainsi, d'abord on écrit (naïvement), puis on se voit écrire, puis
on écrit sur l'écriture.
Par
exemple dans Le
renard, les mouches et le hérisson,
de Jean de La Fontaine (1621-1695) :
« Un
hérisson du voisinage,
Dans
mes vers nouveau personnage
-> mise en abyme du sujet,
Voulut
les délivrer de l'importunité
Du
peuple plein d'avidité. »
>
Extrait de Han
d'Islande (1823) de
Victor Hugo (pp. 10-12), où les
mises en abyme sont en majuscule.
[...]
Un bruit confus de voix s'éleva : - Impossible, seigneur soldat !
criaient les vieilles femmes ; les jeunes se taisaient, et le voisin
Niels rappelait malignement au pêcheur Braal sa grave sentence :
« Voilà où conduit l'amour ! »
Le
militaire allait se fâcher sérieusement contre ses contradicteurs
femelles ; il les avait déjà appelées vieilles sorcières de la
grotte Quiragoth, et elles n'étaient pas disposées à endurer
patiemment une si grave insulte, quand une voix aigre et impérieuse,
criant paix, paix, radoteuses ! vint mettre fin au débat.
Tout se tut, comme lorsque le cri subit d'un coq s'élève parmi le
glapissement des poules.
AVANT
DE RACONTER LE RESTE DE LA SCÈNE, il n'est peut-être pas inutile de
décrire le lieu où elle se passait ; c'était - LE LECTEUR L'A SANS
DOUTE DÉJÀ DEVINÉ - dans un de ces édifices lugubres que la pitié
publique et la prévoyance sociale consacrent aux cadavres inconnus,
dernier asile de morts qui la plupart ont vécu malheureux ; où se
pressent le curieux indifférent, l'observateur morose ou
bienveillant, et souvent des amis, des parents éplorés, à qui une
longue et insupportable inquiétude n'a plus laissé qu'une
lamentable espérance. À L'ÉPOQUE DÉJÀ LOIN DE NOUS, ET DANS LE
PAYS PEU CIVILISÉ OÙ J'AI TRANSPORTÉ MON LECTEUR, on n'avait point
encore imaginé, comme dans nos villes de boue et d'or, de faire de
ces lieux de dépôt des monuments ingénieusement sinistres et
élégamment funèbres.
Le
jour n'y descendait pas à travers une ouverture de forme tumulaire,
le long d'une voûte artistement sculptée, sur des espèces de
couches où l'on semble avoir voulu laisser aux morts quelques-unes
des commodités de la vie, et où l'oreiller est marqué comme pour
le sommeil. [...]
LA
SALLE OÙ SE TROUVAIENT NOS INTERLOCUTEURS était spacieuse et
obscure, ce qui la faisait paraître plus spacieuse encore ; elle ne
recevait de jour que par la porte carrée et basse qui s'ouvrait sur
le port de Drontheim et une ouverture grossièrement pratiquée dans
le plafond, d'où une lumière blanche et terne tombait avec la
pluie, la grêle ou la neige, selon le temps, sur les cadavres
couchés directement au-dessous. [...]
C'est
devant ces reste défigurés qu'avait commencé, au milieu de la
foule muette, LA CONVERSATION DONT NOUS AVONS ÉTÉ LE FIDÈLE
INTERPRÈTE.
Un
grand homme, sec et vieux, assis les bras croisés et la tête
penchée sur un débris d'escabelle dans le coin le plus noir de la
salle, n'avait paru y prêter aucune attention jusqu'au moment où il
se leva subitement en criant : Paix, paix, radoteuses ! et vint
saisir le bras du soldat.
>
Exercices et consignes d'écriture :
1.
Relever la syntaxe des 30 premières lignes de l'extrait de texte
cité plus haut, de « Un
bruit confus de voix s'éleva... » à « ...
la conversation dont nous avons été le fidèle interprète. ».
La syntaxe, c'est l'ordre des mots ou les relations entre les mots
dans une phrase ; on parle aussi d'ordre syntaxique.
Exemple
avec les 3 premières lignes, de « Un
bruit confus de voix s'éleva... »
à « ...
Voilà où conduit l'amour ! »
:
Les
3 premières lignes sont :
Un
bruit confus de voix s'éleva : - Impossible, seigneur soldat !
criaient les vieilles femmes ; les jeunes se taisaient, et le voisin
Niels rappelait malignement au pêcheur Braal sa grave sentence :
« Voilà où conduit l'amour ! »
L'ordre
syntaxique est le suivant :
Sujet
(Un bruit confus de voix)
- verbe (s'éleva) -
adjectif (Impossible) -
nom commun (seigneur) -
nom commun (soldat) -
verbe (criaient) - sujet
(les vieilles femmes) ;
sujet (les jeunes) - verbe
(se taisaient) -
conjonction de coordination (et)
- sujet (le voisin Niels)
- verbe (rappelait) -
adverbe (malignement) -
complément d'objet indirect (au
pêcheur Braal) - complément d'objet direct (sa
grave sentence) - préposition (Voilà)
- adverbe (où) - verbe
(conduit) - sujet
(l'amour).
En
résumé, la syntaxe des 3 premières lignes de l'extrait de texte
est la suivante :
sujet
- verbe - adjectif - nom commun - nom commun - verbe - sujet ; sujet
- verbe - conjonction de coordination - sujet - verbe - adverbe -
complément d'objet indirect - complément d'objet direct -
préposition - adverbe - verbe - sujet.
2.
Écrire un petit texte d'une trentaine de lignes et le composer dans
le même ordre syntaxique que celui de l'extrait de texte de Han
d'Islande, en s'inspirant d'une scène ou d'un thème de votre
choix, ou en s'inspirant d'une des scènes suivantes :
-
scène 1 : un locataire constate que de l'eau coule du plafond de sa
cuisine. Il se rend chez son voisin à l'étage au-dessus. Il sonne,
il toque à la porte, personne ne répond. Le locataire redescend
chez lui et il téléphone à son propriétaire. Personne ne répond,
il laisse un message sur le répondeur.
-
scène 2 : une mère de famille, accompagnée de ses deux enfants,
pousse un caddie au supermarché. Un de ses deux enfants veut acheter
des bonbons. Elle refuse.
-
scène 3 : suite à l'achat d'une machine de conditionnement de soda,
un directeur des ressources humaines doit licencier 3 salariés d'une
usine qui en emploie 15, mais il ne sait pas lesquels choisir.
Cela
pourrait donner ceci (avec la scène 1, et avec l'ordre syntaxique
des 3 premières lignes de l'extrait de Han d'Islande
: sujet - verbe - adjectif - nom commun - nom commun - verbe -
sujet ; sujet - verbe - conjonction de coordination - sujet - verbe -
adverbe - complément d'objet indirect - complément d'objet direct -
préposition - adverbe - verbe - sujet) :
Le
plafond gouttait. Large, la tache. Un locataire... se dépêche-t-il
? Il court et il frappe fermement de la paume de sa main le battant
en bois. Après ? seulement, redescend-il.
3.
Introduire 1 ou plusieurs prétéritions (« Je
ne dirai pas... », « Je
ne parlerai pas... »), ainsi qu'1 ou plusieurs mises en
abyme.
Cela
pourrait donner ceci :
Le
plafond gouttait. Je ne dirai pas que l'eau ruisselait en laissant
des coulures grisâtre et silencieuses. Je ne dirai pas qu'un mur
taché, c'est laid, c'est laid et c'est triste. Large, la tache. Un
locataire... se dépêche-t-il ? J'ai le souvenir d'un jeune homme au
visage avenant et souriant - rien à voir avec cette bouche crispée
par la colère, ces yeux au regard noir et furibond, ce visage
déformée par la rage. Le lecteur, oh excusez-moi mademoiselle la
lectrice - la lectrice aura certainement compris que la fuite d'eau
qui auréole le plafond de notre jeune homme, déplaît fortement au
locataire qu'il est. Il court et il frappe fermement de la paume de
sa main le battant en bois. Après ? seulement, redescend-il.
Et maintenant...
À vous de jouer - et
d'écrire,
À vos claviers, plumes
et stylos !
Bibliographie
:
>
BEAUMARCHAIS Jean-Pierre de, COUTY Daniel, REY Alain, 1994.
Dictionnaire
des littératures de langue française.
Paris, Bordas, nouv. éd. mise à jour et enrichie, 4 vol., t. 2, p.
1122.
>
DUBOIS Jean, GIACOMO Mathée [et al.], 1999. Dictionnaire de
linguistique et des sciences du langage. Paris, Larousse, p. 379.
>
HUGO, Victor. Han d'Islande.
Rueil-Malmaison : Éditions de la Bohème, 1992. 426 p. (Collection
Les Sillons littéraires).
> REY,
Alain (dir.), 1994. Dictionnaire
historique de la langue française.
Paris, Le Robert. 2 vol., p. 1626.
>
THERON, Michel, [199-?]. 99 réponses
sur les procédés de style.
Montpellier, Réseau CRDP/CDDP (Centre Régional de Documentation
Pédagogique/Centre Départemental de Documentation Pédagogique du
Languedoc-Roussillon) du L.-R. Fiches 91, 97.
Contact
: numencegalerielitteraire@gmail.com
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