LISTE
ALPHABÉTIQUE
DES ATELIERS2012-2015
A
Le
palindrome,
l'acrostiche
et le
calligramme
: donner au langage plus de présence.
VÉLO
:Vois-tu
le printemps ?Et
comme l'air embaumeLa
rose et le lilas,Ou
bien l'herbe et la chaleur.
« Vers
à douze pieds l'alexandrin,
deux de moins, Un vers décasyllabe,
l'on obtient ».
Métaphores
et allégorie. « Le BONHEUR est
un PRÉ EN FLEUR, multicolore et odorant, couvert de rosée et à
jamais parcouru d'une brise légère et tiède. ».
Allégorie.
« Capitaine d'un navire en pleine
tempête intérieure, je naviguais, secouée par des orages de cœur,
aveuglée par des éclairs de colère, et je prenais mes décisions
avec la précision et la rapidité de la foudre. ».
L'allusion.
« Je
me souviens qu'il était impossible de circuler sur les
Champs-Élysées en ce 14 juillet ».
Les
figures de la suppression : l'ellipse, l'asyndète, l'anacoluthe.
« Et,
pleurés
du vieillard, il
grava sur leur marbre ce que je viens de raconter »
au
lieu de :
« Et,
pleurés du vieillard, ils furent ensevelis sous un marbre et le
vieillard y grava ce que je viens de raconter ».
Anastrophes.
« Je
croyais traverser dans sa profonde
horreur, d'un
bois silencieux
l'obscurité perfide. »
L'apostrophe.
« Je
l'aurais volontiers giflé, mademoiselle,
gifle qu'il n'aurait pas volé ».
L'assonance.
« J'ai
appris la vie lorsqu'il a souri. ».
Les
figures de la suppression : l'ellipse,
l'asyndète,
l'anacoluthe.
« Il
est cynique, il réussira »
au lieu de : « Il est
cynique, donc il réussira ».
Biographie,
autobiographie
: la part de projection, la part d'interprétation, la part du vrai
et du faux. « L'autobiographie,
qui paraît au premier abord le plus sincère de tous les genres, en
est peut-être le plus faux. »
Gustave Flaubert d'Albert Thibaudet. « Pour
moi chaque voyage important amorce une mue en profondeur. Alain
Bosquet [écrivain français,
1919-1998] a senti cela quand il a écrit
que chez moi l'autobiologie prenait le pas sur l'autobiographie. »
Michel Tournier.
Avalanche
et boule de neige. « -
Toi. Tu cries. Très très fort. Pourquoi cries-tu ainsi ? -
J'ai très faim moi ! ».
B
Biographie,
autobiographie
: la part de projection, la part d'interprétation, la part du vrai
et du faux.
La
boule de neige
et le
centon.
« N'ai
pas peur petite gazelle vaporeuse ! (1-2-3-4-6-7-9). J'ai une douce
griffe (1-2-3-4-5-6). Qui cajole, chatouille (3-6-10). Et non blesse,
égratigne (2-3-6-9). D'en bas, nous épions chaque mouvement (de la)
multitude (1-2-3-4-6-6-9-9). Ô
! Je crains bientôt (d')effrayants affolements ! (1-2-6-7-10-11).
Viens,
rentrons (5-8). Je ne suis (qu'un) lion bizarre (et) végétarien
(2-2-4-4-7-10).»
Avalanche
et boule de
neige.
« -
Toi. Tu cries. Très très fort. Pourquoi cries-tu ainsi ? -
J'ai très faim moi ! ».
C
J'emporte
un
mot-valise,
tu crées un
néologisme,
il (elle) fait un
calembour.
« Le sacre
en poudre ».
Le
palindrome,
l'acrostiche
et le
calligramme
: donner au langage plus de présence.
La
catachrèse. « Les
petits enfants vont à
cheval sur leurs bâtons
tandis que bourdonnent
les ailes du moulin. ».
La
boule de neige et
le
centon.
« Car
il faut que les femmes pleurent,
(Sully Prudhomme, 1839-1907, « Le
long du quai »).
[Et]
ferme[nt] les branches d'or de [leur] rouge éventail.
(José Maria de Heredia, 1842-1905, « Soleil
couchant »).
Lune,
vagabonde Lune, Faisons cause et mœurs communes ?
(Jules Laforgue, 1860-1887, « Complainte
de la lune en province ») ».
Les
champs sémantiques
et les
champs lexicaux.
La
comparaison.
« Beau
comme
le jour, belle comme
la nuit ».
Dénotation-connotation,
monosémie
et polysémie.
« En
plein ÉTÉ, le COURANT de la rivière est très faible à cause du
manque d'eau. L'activité de canoë-kayak doit être annulée. Ça
évite pas mal de BLEUS aux débutants. À la place, on organise un
CANON à trois voix, enfantines, masculines et féminines. Les
représentations ont lieu le soir, lorsque le BLEU du ciel se fonce
jusqu'à noircir l'horizon, jusqu'à s'illuminer de milliers de
paillettes dorées, comme ton regard lorsque tu m'aperçois. »
(sens dénotés). Et :
« Les
COURANTS de la lande et les ornières immenses du reflux filent
circulairement vers l'est. Là où le bruit du CANON ne résonne plus
que très faiblement, là où le BLEU du ciel pâlit puis rosit dans
un éclatant carnage. C'est l'ÉTÉ de tous les dangers, celui où je
te rencontrerai... »
(connotations).
Crase,
diérèse et synérèse. « Je
vais à le marché (sic) de la ville de Laon, acheter
des di-a-mants » dis-je en détachant les syllabes du
dernier mot.
D
Un
début, une
fin.
« Vers
à douze pieds l'alexandrin,
deux de moins, Un vers décasyllabe,
l'on obtient ».
Dénotation-connotation,
monosémie
et polysémie.
« Allongé
dans le noir, il gardait les yeux ouverts tout en écoutant le
silence de la chambre. »
ou
« Ses
yeux naviguaient dans le noir, ses oreilles s'emplissaient de noir.
Il respirait, il happait du noir à pleine bouche, à pleines
narines. »
Henri
Troyat.
Description.
« Le
carreau de briques rougeâtres bien lavées, les boiseries brunes
soigneusement dégagées de poussière, la glace dont le cadre en
chêne sculpté avait été doré jadis, tout était précisément
resté à la même place. »
Crase,
diérèse
et synérèse. « Je
vais à le marché (sic) de la ville de Laon, acheter
des di-a-mants » dis-je en détachant les syllabes du
dernier mot.
La
dissociation, le
télescopage, l'haplologie
et l'inconséquence.
« La
rue nage la brasse ».
E
Les
figures de la suppression : l'ellipse,
l'asyndète,
l'anacoluthe.
« Enchantée »
pour « Je suis enchantée de faire
votre connaissance ».
L'épanalepse.
« Mais,
pour couver ces puissants germes, il faut tous les cœurs inspirés.
Tous les cœurs purs, tous les cœurs fermes. ».
L'épithète.
« Ses
longs clairs rameaux fleuris et odorants s'étiraient auprès d'une
vieille petite ruelle longue et basse ».
F
– G - H
La
fable,
la
nouvelle,
et
la
photo de famille.
La
dissociation,
le
télescopage,
l'haplologie
et l'inconséquence.
Tragi-COmique
pour tragiCO-COmique.
L'homéotéleute.
« À tout
prendre, car il n'est pas un tendre, il est décidé à se défendre
et non à se rendre. ».
L'hyperbate.
« N'y
tenant plus, la
vague
l'emmena non loin de là, sans mot dire,
et comme par la main. ».
L'hyperbole.
« Cet
artiste extra sublime a un gigantesque projet : une toile de dix
mètres carrés ».
En
syntaxe, êtes-vous plutôt hypotaxe
ou plutôt parataxe ? « Ce
n'est pas assez d'avoir des mots pour chaque idée ; il faut encore
savoir former, de plusieurs idées, un tout dont nous saisissions
tout à la fois les détails et l'ensemble, et dont rien ne nous
échappe ; voilà l'objet de la syntaxe. »
Étienne Bonnot de Condillac. « Il
existe deux types de syntaxe, deux types de manière de joindre
ensemble les mots d'une phrase et les phrases entre elles : la
parataxe et l'hypotaxe. ».
I
– J - K
L'image.
« Est-elle ? la vie, ce long
fleuve tranquille, ou bien ce torrent des montagnes, impétueux,
sauvage et farouche ? ».
La
dissociation, le télescopage, l'haplologie et l'inconséquence.
« Elle saute à la corde tout en
joignant les deux bouts ».
L'interrogation
fictive.
« Que
me dites-vous, Madame ? Vous m'accusez d'avoir conté ce qui
s'est passé entre vous et moi, et vous m'apprenez que la chose est
sue ? ».
L
Niveaux
de langue, langages,
registre,
style.
La
litote et la prétérition.
« Le
loup n'est
pas un gentil
petit animal
de compagnie... ».
Losanges.
L'
ami
idiot
partout
garde
son
I
ami
idiot
partout
garde
son
I
M
La
métalepse
et la
syllepse
(l'échange de significations), la
prolepse
(l'anticipation).
« J'ai
le ventre qui gargouille »
(pour : J'ai très faim).
« Demain
VIENDRA l'orage, et le soir, et la nuit »
au
lieu de : « Demain
viendront... ».
« On
me dira
que je n'aurai pas dû le frapper. Mais j'avais de bonnes raisons de
le faire : il venait d'insulter ma fille et de gifler ma femme. ».
Les
métamorphoses.
« On
ne gouverne pas les eaux sans être soi-même fluide, mobile et
changeant, et les métamorphoses de Neptune sont innombrables, tour à
tour fleuve, bélier, cheval ou taureau, oiseau ou dauphin, selon la
fantaisie, le besoin ou la circonstance. ».
Métaphores
et allégorie.
« Ma
jeunesse ne fut qu'un ténébreux orage »
(métaphore
in presentia),
« Voilà
que j'ai touché l'automne des idées »
(métaphore
in absentia),
Charles
Baudelaire.
La
métonymie.
« Elle
est tombée dans les pommes »,
au sens propre ou au figuré ?
Dénotation-connotation,
monosémie
et polysémie.
J'emporte
un
mot-valise,
tu crées un
néologisme,
il (elle) fait un
calembour.
« Un
malentendur ».
Musique
et
rythme
en
prose. « Près
de sa belle maison vivait
un voisin irascible »
rythme
binaire ;
« Près
de sa maison, qui
était vraiment très belle, vivait
un voisin hargneux »
rythme
ternaire ;
« Là-bas,
près de sa maison, qui était vraiment très belle, avec sa façade
équilibrée, et ses peintures joyeuses aux tons pastels, demeurait
ce ridicule et irascible voisin »
rythme
ascendant ;
« Près
de la si belle et si vaste demeure de mon ami Raymond, avec ses
peintures joyeuses aux tons pastels, et
sa façade bien équilibrée, aux beaux
volets
rutilants, vivait
ce voisin, un hargneux »
rythme
descendant.
N
Le
temps et la narration, les
temps de la narration.
Le
texte narratif, la nouvelle. Narration
linéaire, linéaire à ellipses, linéaire à expansions, en
parallèle, non linéaire.
J'emporte
un
mot-valise,
tu crées un
néologisme,
il (elle) fait un
calembour.
« Mésadvenir ».
Niveaux
de langue, langages, registre, style.
« Mignonne, allons voir si la
rose... » ou : « Viens
par ici ma poulette ! » ou encore
: « Mademoiselle, seriez-vous
disposée à m'accompagner pour visiter le jardin ? ».
La
fable,
la
nouvelle,
et
la photo de famille.
O
L'onomatopée.
« Drinnnng...
- Allo ? Flic, flac, flic, flac... Ding – Ding – Ding –
Atchoum. Tic-tac, tic-tac... Tic. Boum ! -Aïe, ouille. ».
OuLiPo
Losanges.
L'
ami
idiot
partout
garde
son
I
ami
idiot
partout
garde
son
I
OuLiPo
Le tireur à la ligne. « Un
nuage passe. Le vent se lève. »
devient : « Un
nuage passe. Les feuillages s'ébrouent dans la chaleur de cette fin
d'après-midi. Le vent se lève. ».
OuLiPo
Avalanche et boule de neige. « -
Toi. Tu cries. Très très fort. Pourquoi cries-tu ainsi ? -
J'ai très faim moi ! ».
OuLiPo
S+7 = exercice oulipien. « La bonite
est un éteignoir de complet satyre et de pleurant ».
OuLiPo
Perverbes
oulipiens. « Elle
ne fait pas les dents. »,
ou encore « Il
ne desserre pas dans la dentelle. ».
OuLiPo
Traductions,
un
exercice oulipien.
D'une
langue à l'autre, ou bien à l'intérieur d'une même langue.
L'oxymore
ou le clair-obscur. « Cette OBSCURE
CLARTÉ qui tombe des étoiles. » Pierre
Corneille ; « Suit un
SILENCE ÉLOQUENT. ».
P
Le
palindrome,
l'acrostiche
et le
calligramme
: donner au langage plus de présence. « Trace/écart,
émir/rime ».
En
syntaxe, êtes-vous plutôt hypotaxe ou plutôt parataxe
? « Ce
n'est pas assez d'avoir des mots pour chaque idée ; il faut encore
savoir former, de plusieurs idées, un tout dont nous saisissions
tout à la fois les détails et l'ensemble, et dont rien ne nous
échappe ; voilà l'objet de la syntaxe. »
Étienne Bonnot de Condillac. « Il
existe deux types de syntaxe, deux types de manière de joindre
ensemble les mots d'une phrase et les phrases entre elles : la
parataxe et l'hypotaxe. »
La
périphrase,
ou l'art du détour. « J'aime
cet insecte qui possède quatre grandes ailes colorées et dont la
chenille se métamorphose en chrysalide »,
plus directement : « J'aime
bien les papillons. ».
Perverbes
oulipiens.
« Elle
ne fait pas les dents. »,
ou encore « Il
ne desserre pas dans la dentelle. ».
La
très longue phrase
avec L'Acacia
(1989), de Claude Simon.
La
poésie
française : poèmes
et poétique, « C'est
tout un poème ».
« J'ai
dit à la narine : Eh mais ! tu n'es qu'un nez ! J'ai
dit au long fruit d'or : Mais tu n'es qu'une poire ! »
Victor
Hugo.
Les
changements de point
de vue
avec Ouvrez
(1997), de Nathalie Sarraute.
Dénotation-connotation,
monosémie
et polysémie.
« En
plein ÉTÉ, le COURANT de la rivière est très faible à cause du
manque d'eau. L'activité de canoë-kayak doit être annulée. Ça
évite pas mal de BLEUS aux débutants. À la place, on organise un
CANON à trois voix, enfantines, masculines et féminines. Les
représentations ont lieu le soir, lorsque le BLEU du ciel se fonce
jusqu'à noircir l'horizon, jusqu'à s'illuminer de milliers de
paillettes dorées, comme ton regard lorsque tu m'aperçois. ».
Et :
« Les
COURANTS de la lande et les ornières immenses du reflux filent
circulairement vers l'est. Là où le bruit du CANON ne résonne plus
que très faiblement, là où le BLEU du ciel pâlit puis rosit dans
un éclatant carnage. C'est l'ÉTÉ de tous les dangers, celui où je
te rencontrerai... ».
La
polysémie
avec Le
Savon
(1967), de Francis Ponge.
La
litote
et
la
prétérition.
« Je
ne vous dirai pas combien j'ai été affectée par cette nouvelle ».
La
métalepse
et la
syllepse
(l'échange de significations), la
prolepse
(l'anticipation).
Q
- R
La
question rhétorique
ou oratoire,
ou l'interrogation
fictive. « Que
me dites-vous, Madame ? Vous m'accusez d'avoir conté ce qui
s'est passé entre vous et moi, et vous m'apprenez que la chose est
sue ? ».
Niveaux
de langue,
langages,
registre,
style.
« Mignonne,
allons voir si la rose... »
ou : « Viens
par ici ma poulette ! »
ou encore : « Mademoiselle,
seriez-vous disposée à m'accompagner pour visiter le jardin ? ».
Le
rhétorique et le
style. « Savoir
son style, c'est connaître son affaire » disait-on souvent
dans la deuxième moitié du XVe
siècle. « Avoir du style, c'est toute une affaire »,
dira-t-on plus tard, à partir de 1845.
Musique
et
rythme
en
prose. « Près
de sa belle maison vivait
un voisin irascible »
rythme
binaire ;
« Près
de sa maison, qui
était vraiment très belle, vivait
un voisin hargneux »
rythme
ternaire ;
« Là-bas,
près de sa maison, qui était vraiment très belle, avec sa façade
équilibrée, et ses peintures joyeuses aux tons pastels, demeurait
ce ridicule et irascible voisin »
rythme
ascendant ;
« Près
de la si belle et si vaste demeure de mon ami Raymond, avec ses
peintures joyeuses aux tons pastels, et
sa façade bien équilibrée, aux beaux
volets
rutilants, vivait
ce voisin, un hargneux »
rythme
descendant.
S
S+7
= exercice oulipien. « La bonite
est un éteignoir de complet satyre et de pleurant ».
Sarraute
Nathalie. Les changements de point
de vue avec Ouvrez
(1997), de Nathalie Sarraute.
Simon
Claude. La très longue phrase
avec L'Acacia
(1989), de Claude Simon.
Niveaux
de langue, langages, registre, style.
« Mignonne,
allons voir si la rose... »
ou : « Viens par
ici ma poulette ! »
ou encore : « Mademoiselle,
seriez-vous disposée à m'accompagner pour visiter le jardin ? ».
Le
rhétorique et le
style. « Savoir
son style, c'est connaître son affaire » disait-on souvent
dans la deuxième moitié du XVe
siècle. « Avoir du style, c'est toute une affaire »,
dira-t-on plus tard, à partir de 1845.
Le
surréalisme, la
libre-association, l'écriture automatique. « Parfums
éclos d'une couvée d'aurores/ Qui gît toujours sur la paille des
astres »
Paul Éluard.
La
métalepse
et la
syllepse
(l'échange de significations), la
prolepse
(l'anticipation).
« Demain
VIENDRA l'orage, et le soir, et la nuit »
au
lieu de : « Demain
viendront... ».
Accords
contradictoires et sylleptiques.
« Moins
de deux minutes a
suffi »,
ou : « Moins
de deux mois ont
suffi » ?
La
synchyse. « Je
tâcherai faire en moi ce bien croître,/ Qui seul en toi me pourra
transmuer. ».
La
synecdoque. « Voile
à l'horizon ! »
ou « Un bateau à l'horizon »
?
Crase,
diérèse et synérèse.
« Je
vais à le marché (sic) de la ville de Laon, acheter
des di-a-mants » dis-je en détachant les syllabes du
dernier mot.
La synonymie.
« Le
péril comme le danger, funeste ou fatal, n'apporte que mort et
trépas, pleurs et larmes. ».
En
syntaxe,
êtes-vous plutôt hypotaxe
ou plutôt parataxe
? « Ce
n'est pas assez d'avoir des mots pour chaque idée ; il faut encore
savoir former, de plusieurs idées, un tout dont nous saisissions
tout à la fois les détails et l'ensemble, et dont rien ne nous
échappe ; voilà l'objet de la syntaxe. »
Étienne Bonnot de Condillac. « Il
existe deux types de syntaxe, deux types de manière de joindre
ensemble les mots d'une phrase et les phrases entre elles : la
parataxe et l'hypotaxe. ».
T
– U – V – W – X – Y - Z
La
dissociation, le télescopage, l'haplologie
et l'inconséquence. « Elle
saute le pas en sautant par-dessus la haie ».
Le
temps et la narration, les temps de la narration.
Le
tireur à la ligne.
« Un
nuage passe. Le vent se lève. »
devient : « Un
nuage passe. Les feuillages s'ébrouent dans la chaleur de cette fin
d'après-midi. Le vent se lève. ».
Traductions,
un
exercice oulipien.
D'une
langue à l'autre, ou bien à l'intérieur d'une même langue.
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