lundi 3 août 2015

De Apostrophe à Traductions, en passant par Comparaison ou Synérèse : index alphabétique des notions abordées lors des ateliers d'écriture de La Publiance



LISTE ALPHABÉTIQUE DES ATELIERS2012-2015
A
Le palindrome, l'acrostiche et le calligramme : donner au langage plus de présence.
VÉLO :Vois-tu le printemps ?Et comme l'air embaumeLa rose et le lilas,Ou bien l'herbe et la chaleur.
« Vers à douze pieds l'alexandrin, deux de moins, Un vers décasyllabe, l'on obtient ».
Métaphores et allégorie. « Le BONHEUR est un PRÉ EN FLEUR, multicolore et odorant, couvert de rosée et à jamais parcouru d'une brise légère et tiède. ».
Allégorie. « Capitaine d'un navire en pleine tempête intérieure, je naviguais, secouée par des orages de cœur, aveuglée par des éclairs de colère, et je prenais mes décisions avec la précision et la rapidité de la foudre. ».
L'allusion. « Je me souviens qu'il était impossible de circuler sur les Champs-Élysées en ce 14 juillet ».
Les figures de la suppression : l'ellipse, l'asyndète, l'anacoluthe. « Et, pleurés du vieillard, il grava sur leur marbre ce que je viens de raconter » au lieu de : « Et, pleurés du vieillard, ils furent ensevelis sous un marbre et le vieillard y grava ce que je viens de raconter ».
Anastrophes. « Je croyais traverser dans sa profonde horreur, d'un bois silencieux l'obscurité perfide. »
L'apostrophe. « Je l'aurais volontiers giflé, mademoiselle, gifle qu'il n'aurait pas volé ».
L'assonance. « J'ai appris la vie lorsqu'il a souri. ».
Les figures de la suppression : l'ellipse, l'asyndète, l'anacoluthe. « Il est cynique, il réussira » au lieu de : « Il est cynique, donc il réussira ».
Biographie, autobiographie : la part de projection, la part d'interprétation, la part du vrai et du faux. « L'autobiographie, qui paraît au premier abord le plus sincère de tous les genres, en est peut-être le plus faux. » Gustave Flaubert d'Albert Thibaudet. « Pour moi chaque voyage important amorce une mue en profondeur. Alain Bosquet [écrivain français, 1919-1998] a senti cela quand il a écrit que chez moi l'autobiologie prenait le pas sur l'autobiographie. » Michel Tournier.
Avalanche et boule de neige. « - Toi. Tu cries. Très très fort. Pourquoi cries-tu ainsi ? - J'ai très faim moi ! ».
B
Biographie, autobiographie : la part de projection, la part d'interprétation, la part du vrai et du faux.
La boule de neige et le centon. « N'ai pas peur petite gazelle vaporeuse ! (1-2-3-4-6-7-9). J'ai une douce griffe (1-2-3-4-5-6). Qui cajole, chatouille (3-6-10). Et non blesse, égratigne (2-3-6-9). D'en bas, nous épions chaque mouvement (de la) multitude (1-2-3-4-6-6-9-9). Ô ! Je crains bientôt (d')effrayants affolements ! (1-2-6-7-10-11). Viens, rentrons (5-8). Je ne suis (qu'un) lion bizarre (et) végétarien (2-2-4-4-7-10).»
Avalanche et boule de neige. « - Toi. Tu cries. Très très fort. Pourquoi cries-tu ainsi ? - J'ai très faim moi ! ».
C
J'emporte un mot-valise, tu crées un néologisme, il (elle) fait un calembour. « Le sacre en poudre ».
Le palindrome, l'acrostiche et le calligramme : donner au langage plus de présence.
La catachrèse. « Les petits enfants vont à cheval sur leurs bâtons tandis que bourdonnent les ailes du moulin. ».
La boule de neige et le centon. « Car il faut que les femmes pleurent, (Sully Prudhomme, 1839-1907, « Le long du quai »). [Et] ferme[nt] les branches d'or de [leur] rouge éventail. (José Maria de Heredia, 1842-1905, « Soleil couchant »). Lune, vagabonde Lune, Faisons cause et mœurs communes ? (Jules Laforgue, 1860-1887, « Complainte de la lune en province ») ».
Les champs sémantiques et les champs lexicaux.
La comparaison. « Beau comme le jour, belle comme la nuit ».
Dénotation-connotation, monosémie et polysémie. « En plein ÉTÉ, le COURANT de la rivière est très faible à cause du manque d'eau. L'activité de canoë-kayak doit être annulée. Ça évite pas mal de BLEUS aux débutants. À la place, on organise un CANON à trois voix, enfantines, masculines et féminines. Les représentations ont lieu le soir, lorsque le BLEU du ciel se fonce jusqu'à noircir l'horizon, jusqu'à s'illuminer de milliers de paillettes dorées, comme ton regard lorsque tu m'aperçois. » (sens dénotés). Et :
« Les COURANTS de la lande et les ornières immenses du reflux filent circulairement vers l'est. Là où le bruit du CANON ne résonne plus que très faiblement, là où le BLEU du ciel pâlit puis rosit dans un éclatant carnage. C'est l'ÉTÉ de tous les dangers, celui où je te rencontrerai... » (connotations).
Crase, diérèse et synérèse. « Je vais à le marché (sic) de la ville de Laon, acheter des di-a-mants » dis-je en détachant les syllabes du dernier mot.
D
Un début, une fin.
« Vers à douze pieds l'alexandrin, deux de moins, Un vers décasyllabe, l'on obtient ».
Dénotation-connotation, monosémie et polysémie. « Allongé dans le noir, il gardait les yeux ouverts tout en écoutant le silence de la chambre. » ou « Ses yeux naviguaient dans le noir, ses oreilles s'emplissaient de noir. Il respirait, il happait du noir à pleine bouche, à pleines narines. » Henri Troyat.
Description. « Le carreau de briques rougeâtres bien lavées, les boiseries brunes soigneusement dégagées de poussière, la glace dont le cadre en chêne sculpté avait été doré jadis, tout était précisément resté à la même place. »
Crase, diérèse et synérèse. « Je vais à le marché (sic) de la ville de Laon, acheter des di-a-mants » dis-je en détachant les syllabes du dernier mot.
La dissociation, le télescopage, l'haplologie et l'inconséquence. « La rue nage la brasse ».
E
Les figures de la suppression : l'ellipse, l'asyndète, l'anacoluthe. « Enchantée » pour « Je suis enchantée de faire votre connaissance ».
L'épanalepse. « Mais, pour couver ces puissants germes, il faut tous les cœurs inspirés. Tous les cœurs purs, tous les cœurs fermes. ».
L'épithète. « Ses longs clairs rameaux fleuris et odorants s'étiraient auprès d'une vieille petite ruelle longue et basse ».
F – G - H
La fable, la nouvelle, et la photo de famille.
La dissociation, le télescopage, l'haplologie et l'inconséquence. Tragi-COmique pour tragiCO-COmique.
L'homéotéleute. « À tout prendre, car il n'est pas un tendre, il est décidé à se défendre et non à se rendre. ».
L'hyperbate. « N'y tenant plus, la vague l'emmena non loin de là, sans mot dire, et comme par la main. ».
L'hyperbole. « Cet artiste extra sublime a un gigantesque projet : une toile de dix mètres carrés ».
En syntaxe, êtes-vous plutôt hypotaxe ou plutôt parataxe ? « Ce n'est pas assez d'avoir des mots pour chaque idée ; il faut encore savoir former, de plusieurs idées, un tout dont nous saisissions tout à la fois les détails et l'ensemble, et dont rien ne nous échappe ; voilà l'objet de la syntaxe. » Étienne Bonnot de Condillac. « Il existe deux types de syntaxe, deux types de manière de joindre ensemble les mots d'une phrase et les phrases entre elles : la parataxe et l'hypotaxe. ».
I – J - K
L'image. « Est-elle ? la vie, ce long fleuve tranquille, ou bien ce torrent des montagnes, impétueux, sauvage et farouche ? ».
La dissociation, le télescopage, l'haplologie et l'inconséquence. « Elle saute à la corde tout en joignant les deux bouts ».
L'interrogation fictive. « Que me dites-vous, Madame ? Vous m'accusez d'avoir conté ce qui s'est passé entre vous et moi, et vous m'apprenez que la chose est sue ? ».
L
Niveaux de langue, langages, registre, style.
La litote et la prétérition. « Le loup n'est pas un gentil petit animal de compagnie... ».
Losanges.
L'
ami
idiot
partout
garde
son
I
M
La métalepse et la syllepse (l'échange de significations), la prolepse (l'anticipation). « J'ai le ventre qui gargouille » (pour : J'ai très faim). « Demain VIENDRA l'orage, et le soir, et la nuit » au lieu de : « Demain viendront... ». « On me dira que je n'aurai pas dû le frapper. Mais j'avais de bonnes raisons de le faire : il venait d'insulter ma fille et de gifler ma femme. ».
Les métamorphoses. « On ne gouverne pas les eaux sans être soi-même fluide, mobile et changeant, et les métamorphoses de Neptune sont innombrables, tour à tour fleuve, bélier, cheval ou taureau, oiseau ou dauphin, selon la fantaisie, le besoin ou la circonstance. ».
Métaphores et allégorie. « Ma jeunesse ne fut qu'un ténébreux orage » (métaphore in presentia), « Voilà que j'ai touché l'automne des idées » (métaphore in absentia), Charles Baudelaire.
La métonymie. « Elle est tombée dans les pommes », au sens propre ou au figuré ?
Dénotation-connotation, monosémie et polysémie.
J'emporte un mot-valise, tu crées un néologisme, il (elle) fait un calembour. « Un malentendur ».
Musique et rythme en prose. « Près de sa belle maison vivait un voisin irascible » rythme binaire ; « Près de sa maison, qui était vraiment très belle, vivait un voisin hargneux » rythme ternaire ; « Là-bas, près de sa maison, qui était vraiment très belle, avec sa façade équilibrée, et ses peintures joyeuses aux tons pastels, demeurait ce ridicule et irascible voisin » rythme ascendant ; « Près de la si belle et si vaste demeure de mon ami Raymond, avec ses peintures joyeuses aux tons pastels, et sa façade bien équilibrée, aux beaux volets rutilants, vivait ce voisin, un hargneux » rythme descendant.
N
Le temps et la narration, les temps de la narration.
Le texte narratif, la nouvelle. Narration linéaire, linéaire à ellipses, linéaire à expansions, en parallèle, non linéaire.
J'emporte un mot-valise, tu crées un néologisme, il (elle) fait un calembour. « Mésadvenir ».
Niveaux de langue, langages, registre, style. « Mignonne, allons voir si la rose... » ou : « Viens par ici ma poulette ! » ou encore : « Mademoiselle, seriez-vous disposée à m'accompagner pour visiter le jardin ? ».
La fable, la nouvelle, et la photo de famille.
O
L'onomatopée. « Drinnnng... - Allo ? Flic, flac, flic, flac... Ding – Ding – Ding – Atchoum. Tic-tac, tic-tac... Tic. Boum ! -Aïe, ouille. ».
OuLiPo Losanges.
L'
ami
idiot
partout
garde
son
I
OuLiPo Le tireur à la ligne. « Un nuage passe. Le vent se lève. » devient : « Un nuage passe. Les feuillages s'ébrouent dans la chaleur de cette fin d'après-midi. Le vent se lève. ».
OuLiPo Avalanche et boule de neige. « - Toi. Tu cries. Très très fort. Pourquoi cries-tu ainsi ? - J'ai très faim moi ! ».
OuLiPo S+7 = exercice oulipien. « La bonite est un éteignoir de complet satyre et de pleurant ».
OuLiPo Perverbes oulipiens. « Elle ne fait pas les dents. », ou encore « Il ne desserre pas dans la dentelle. ».
OuLiPo Traductions, un exercice oulipien. D'une langue à l'autre, ou bien à l'intérieur d'une même langue.
L'oxymore ou le clair-obscur. « Cette OBSCURE CLARTÉ qui tombe des étoiles. » Pierre Corneille ; « Suit un SILENCE ÉLOQUENT. ».
P
Le palindrome, l'acrostiche et le calligramme : donner au langage plus de présence. « Trace/écart, émir/rime ».
En syntaxe, êtes-vous plutôt hypotaxe ou plutôt parataxe ? « Ce n'est pas assez d'avoir des mots pour chaque idée ; il faut encore savoir former, de plusieurs idées, un tout dont nous saisissions tout à la fois les détails et l'ensemble, et dont rien ne nous échappe ; voilà l'objet de la syntaxe. » Étienne Bonnot de Condillac. « Il existe deux types de syntaxe, deux types de manière de joindre ensemble les mots d'une phrase et les phrases entre elles : la parataxe et l'hypotaxe. »
La périphrase, ou l'art du détour. « J'aime cet insecte qui possède quatre grandes ailes colorées et dont la chenille se métamorphose en chrysalide », plus directement : « J'aime bien les papillons. ».
Perverbes oulipiens. « Elle ne fait pas les dents. », ou encore « Il ne desserre pas dans la dentelle. ».
La très longue phrase avec L'Acacia (1989), de Claude Simon.
La poésie française : poèmes et poétique, « C'est tout un poème ». « J'ai dit à la narine : Eh mais ! tu n'es qu'un nez ! J'ai dit au long fruit d'or : Mais tu n'es qu'une poire ! » Victor Hugo.
Les changements de point de vue avec Ouvrez (1997), de Nathalie Sarraute.
Dénotation-connotation, monosémie et polysémie.
« En plein ÉTÉ, le COURANT de la rivière est très faible à cause du manque d'eau. L'activité de canoë-kayak doit être annulée. Ça évite pas mal de BLEUS aux débutants. À la place, on organise un CANON à trois voix, enfantines, masculines et féminines. Les représentations ont lieu le soir, lorsque le BLEU du ciel se fonce jusqu'à noircir l'horizon, jusqu'à s'illuminer de milliers de paillettes dorées, comme ton regard lorsque tu m'aperçois. ». Et :
« Les COURANTS de la lande et les ornières immenses du reflux filent circulairement vers l'est. Là où le bruit du CANON ne résonne plus que très faiblement, là où le BLEU du ciel pâlit puis rosit dans un éclatant carnage. C'est l'ÉTÉ de tous les dangers, celui où je te rencontrerai... ».
La polysémie avec Le Savon (1967), de Francis Ponge.
La litote et la prétérition. « Je ne vous dirai pas combien j'ai été affectée par cette nouvelle ».
La métalepse et la syllepse (l'échange de significations), la prolepse (l'anticipation).
Q - R
La question rhétorique ou oratoire, ou l'interrogation fictive. « Que me dites-vous, Madame ? Vous m'accusez d'avoir conté ce qui s'est passé entre vous et moi, et vous m'apprenez que la chose est sue ? ».
Niveaux de langue, langages, registre, style. « Mignonne, allons voir si la rose... » ou : « Viens par ici ma poulette ! » ou encore : « Mademoiselle, seriez-vous disposée à m'accompagner pour visiter le jardin ? ».
Le rhétorique et le style. « Savoir son style, c'est connaître son affaire » disait-on souvent dans la deuxième moitié du XVe siècle. « Avoir du style, c'est toute une affaire », dira-t-on plus tard, à partir de 1845.
Musique et rythme en prose. « Près de sa belle maison vivait un voisin irascible » rythme binaire ; « Près de sa maison, qui était vraiment très belle, vivait un voisin hargneux » rythme ternaire ; « -bas, près de sa maison, qui était vraiment très belle, avec sa façade équilibrée, et ses peintures joyeuses aux tons pastels, demeurait ce ridicule et irascible voisin » rythme ascendant ; « Près de la si belle et si vaste demeure de mon ami Raymond, avec ses peintures joyeuses aux tons pastels, et sa façade bien équilibrée, aux beaux volets rutilants, vivait ce voisin, un hargneux » rythme descendant.
S
S+7 = exercice oulipien. « La bonite est un éteignoir de complet satyre et de pleurant ».
Sarraute Nathalie. Les changements de point de vue avec Ouvrez (1997), de Nathalie Sarraute.
Simon Claude. La très longue phrase avec L'Acacia (1989), de Claude Simon.
Niveaux de langue, langages, registre, style. « Mignonne, allons voir si la rose... » ou : « Viens par ici ma poulette ! » ou encore : « Mademoiselle, seriez-vous disposée à m'accompagner pour visiter le jardin ? ».
Le rhétorique et le style. « Savoir son style, c'est connaître son affaire » disait-on souvent dans la deuxième moitié du XVe siècle. « Avoir du style, c'est toute une affaire », dira-t-on plus tard, à partir de 1845.
Le surréalisme, la libre-association, l'écriture automatique. « Parfums éclos d'une couvée d'aurores/ Qui gît toujours sur la paille des astres » Paul Éluard.
La métalepse et la syllepse (l'échange de significations), la prolepse (l'anticipation). « Demain VIENDRA l'orage, et le soir, et la nuit » au lieu de : « Demain viendront... ».
Accords contradictoires et sylleptiques. « Moins de deux minutes a suffi », ou : « Moins de deux mois ont suffi » ?
La synchyse. « Je tâcherai faire en moi ce bien croître,/ Qui seul en toi me pourra transmuer. ».
La synecdoque. « Voile à l'horizon ! » ou « Un bateau à l'horizon » ?
Crase, diérèse et synérèse. « Je vais à le marché (sic) de la ville de Laon, acheter des di-a-mants » dis-je en détachant les syllabes du dernier mot.
La synonymie. « Le péril comme le danger, funeste ou fatal, n'apporte que mort et trépas, pleurs et larmes. ».
En syntaxe, êtes-vous plutôt hypotaxe ou plutôt parataxe ? « Ce n'est pas assez d'avoir des mots pour chaque idée ; il faut encore savoir former, de plusieurs idées, un tout dont nous saisissions tout à la fois les détails et l'ensemble, et dont rien ne nous échappe ; voilà l'objet de la syntaxe. » Étienne Bonnot de Condillac. « Il existe deux types de syntaxe, deux types de manière de joindre ensemble les mots d'une phrase et les phrases entre elles : la parataxe et l'hypotaxe. ».
T – U – V – W – X – Y - Z
La dissociation, le télescopage, l'haplologie et l'inconséquence. « Elle saute le pas en sautant par-dessus la haie ».
Le temps et la narration, les temps de la narration.
Le tireur à la ligne. « Un nuage passe. Le vent se lève. » devient : « Un nuage passe. Les feuillages s'ébrouent dans la chaleur de cette fin d'après-midi. Le vent se lève. ».
Traductions, un exercice oulipien. D'une langue à l'autre, ou bien à l'intérieur d'une même langue.
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