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L
a – P U B L i
a n c e
atelier d'écriture et publication
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atelier d'écriture et publication
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S'amuser
avec
la période
Lettre
première, de mademoiselle de Scudéry à M. Godeau, évêque de
Vence (Paris, 22 février 1650).
Ayant
su par une de vos lettres que vous me faisiez l'honneur de souhaiter
que je vous écrivisse le peu de nouvelles qui viennent à ma
connaissance, j'avoue que j'eus quelque peine à croire que mes yeux
ne me trompaient pas, ou que vous ne vous fussiez pas trompé
vous-même, en mettant mon nom pour celui d'une autre, étant
certaine que je n'ai pas une des qualités nécessaires pour rendre
ma correspondance agréable en matière de nouvelles. Je ne suis pas
fort exposée au monde ; les gens que je vois ne sont pas de la
nouvelle faveur ; et quand je saurais même une partie de ce qui
se passe, je ne saurais pas assez bien écrire pour vous divertir.
Néanmoins, comme je suis persuadée que la plus légitime excuse
ne saurait jamais valoir une obéissance aveugle, je ne veux point me
servir de toutes celles que je pourrais employer pour me dispenser de
faire ce que vous souhaitez, lorsque je saurai quelque chose de digne
d'être su de vous.
C'est
pourquoi, pour commencer dès aujourd'hui, je vous dirai que l'on ne
sait point encore avec certitude en quel lieu est madame de
Longueville, et que, depuis le jour qu'elle se sauva du château de
Dieppe, avec deux de ses filles seulement et quatre gentilshommes,
l'un desquels est le sieur Thibault, et l'autre Trery, l'on n'a pas
pu encore découvrir précisément quelle a été sa route, ni quel
est son asile. Il y a du moins apparence que Dieu sera son
protecteur ; car on m'écrit de Normandie, qu'après qu'elle eut
pensé tomber dans la mer, et qu'une de ses filles eut aussi failli
être noyée, elle se confessa et monta à cheval un moment après,
se préparant à ce funeste voyage comme si elle eût dû mourir.
Sans
mentir, Monsieur, le renversement de la maison de M. le Prince et de
celle de M. de Longueville est une étrange chose, car on voit tant
d'innocence et de persécution ensemble qu'il n'est pas possible de
n'être pas touché de leur malheur. M. le Prince s'est pourtant
trouvé l'âme plus grande que son infortune, car, depuis qu'il est
prisonnier, il n'a pas dit une parole indigne de ce même cœur qui
lui a fait gagner quatre batailles et acquérir tant de gloire. Après
avoir entendu la messe, il s'occupe la moitié du jour à lire, et il
partage l'autre à converser avec monsieur son frère, à jouer aux
échecs avec lui, à railler avec ses gardes, et même, pour faire
[de
l']exercice,
il joue au volant avec eux. Il s'est confessé une fois depuis qu'il
est prisonnier, mais on ne veut plus lui donner le même confesseur :
enfin on le garde mieux que le roi.
Le
texte proposé est extrait de : Lettres
de mademoiselle de Scudéry à M. Godeau, évêque de Vence
(1650-1651), publiées par M. Monmerqué (Paris, A. Levavasseur,
1835,
pp. 17-18).
Madeleine
de Scudéry* est une femme de lettres française (1607-1701), connue
comme représentante de la préciosité, et du romanesque dit
baroque ;
la
préciosité désigne
un phénomène
à la fois social, moral et littéraire, et elle est l'expression
aristocratique d'une pureté verbale qui ne se donne pour valeur que
l'esprit ;
les précieuses étaient
des femmes raffinées dans leurs sentiments et qui adoptaient une
nouvelle façon de vivre et de parler différente de celle du
commun ; le terme s'est vite employé avec une valeur péjorative
chez les détracteurs des abus des précieuses, notamment par
Molière avec
sa comédie
Les Précieuses
ridicules
(1659), et sa Critique
de l'École des femmes
(1663).
Mlle
de Scudéry figure
en bonne place dans la chronique mondaine de son temps, célébrée
pour ses salons et ses jeux littéraires (1653-1661),
auteure d'une production littéraire très abondante (principalement
des romans à
clés),
publiée au
début sous
le nom de son frère Georges, lui-même auteur dramatique :
Ibrahim
ou l'Illustre Bassa
(1641), Artamène
ou le Grand Cyrus
(1649-1653, 10 vol.).
C'est
Clélie,
histoire romaine
(1654-1660, 10 vol.)
qui imposa la gloire de la romancière, et ce sont ses Conversations
morales
(1686 et 1688) qui en assurèrent la pérennité. C'est
dans Clélie
que se trouve la fameuse Carte
de Tendre
qui illustre la valeur morale de la préciosité : la femme
n'est plus asservie aux règles du mariage, elle marque sa valeur et
son autorité dans une alliance qui doit être librement consentie.
Madeleine
de Scudéry est aussi l'auteure de Célinthe
(1661), d'une Histoire
de Mathilde d'Aguilar
(1667), et elle fut la lauréate du premier prix d'éloquence de
l'Académie française, en 1671, avec La
Gloire.
Afin
de replacer dans son contexte l'extrait de texte proposé
ci-dessus,
il n'est pas inutile de préciser que lorsqu'en
1650, elle
écrit ses
Lettres
de
mademoiselle de Scudéry à M. Godeau, évêque de Vence,
Mme
de Scudéry ne tient pas encore le salon qui rassemblera la meilleure
société de son époque, mais
qu'elle fréquente
(dans le sillage de son frère)
celui de la marquise de Rambouillet, que
celle-ci
tint entre 1620 et 1648 ;
par
ailleurs, elle
n'a publié
qu'un seul de
ses romans
à clés : Ibrahim
ou l'Illustre Bassa,
avec
son frère Georges de Scudéry, et elle est très probablement en
train d'écrire le deuxième (Artamène
ou le Grand Cyrus),
publié entre 1649 et 1653.
*Dictionnaire
des littératures de langue française,
Jean-Pierre de Beaumarchais, Daniel Couty, Alain Rey, nouvelle
édition mise à jour et enrichie, Paris, Bordas, 1994,
4 vol.,
t. 4,
pp. 2314-2315.
QU'EST-CE
QU'UNE PÉRIODE ?
« Dans
une période, tous les membres doivent être distincts et liés les
uns aux autres ; quand ces conditions ne sont pas remplies, ce
n'est plus qu'un assemblage confus de plusieurs phrases »
(Condillac, dans : Traité de l'art d'écrire, Cours
d'étude pour l'instruction du prince de Parme
(1758-1767), Genève,
Duvillard et Nouffer, 1780, t. 2).
En
grammaire, une période* est une phrase complexe dont les
propositions sont assemblées et liées entre elles par des mots
articulation (conjonctions, locutions et prépositions), de
manière à produire un sens fini ou complet. Ce fut surtout Isocrate
(orateur grec, 436-338 avant Jésus-Christ), qui recommanda et
pratiqua la recherche des périodes. On parle des périodes de
Cicéron (homme politique et orateur latin, 106-43 avant
Jésus-Christ), de Perrot d'Ablancourt dans ses traductions
(historien français, 1606-1664), de Bossuet (prélat, théologien et
écrivain français, 1627-1704), de Jean-Jacques Rousseau (écrivain
et philosophe genevois de langue française, 1712-1778), etc. , et
plus près de nous, de Marcel Proust (écrivain français,
1871-1922), de Claude Simon (écrivain français, 1913-2005), etc.
La
phrase complexe
est faite d'un assemblage de phrases simples (du type :
groupe sujet + groupe verbal + (ou -) groupe complément, ou attribut
ou adverbe), et elle accepte une ou plusieurs propositions
principales, et une ou plusieurs propositions subordonnées. À
l'intérieur de la phrase complexe, les phrases simples sont reliées
entre elles par des mots articulation :
->
conjonctions qui marquent l'opposition : cependant, mais,
néanmoins, or, pourtant, toutefois ; l'alternative ou la
négation : ni, ou, soit, tantôt ; la conséquence :
aussi, donc, partant, sinon, sorte, de sorte que, en sorte que ;
conjonctions qui marquent la conclusion : ainsi, enfin ; l'union
: et ;
->
locutions : au surplus, du reste, d'ailleurs, c'est pourquoi,
par conséquent ;
->
conjonctions de subordination : comme (marque de comparaison),
lorsque, quand (marques du temps), puisque, car (marques de cause),
si (marque de condition), que (marque de conséquence), quoique
(marque de concession), etc.
->
prépositions : après, avant, avec, chez, contre, dans, de,
depuis, derrière, dès, devant, en, entre, envers, hors, jusque,
malgré, outre, par, parmi, passé, pour, sans, sauf, selon, sous,
sur, vers, pendant, suivant, etc.
Selon
le contenu de la phrase, on oppose les périodes narratives (ou
historiques), qui groupent tous les éléments d'un récit, et les
périodes oratoires, qui rassemblent des suites d'arguments.
Selon
la forme de la phrase, on distingue la période à deux, trois,
quatre membres (la période carrée), la période croisée lorsque la
phrase contient une antithèse, la période ronde ou arrondie lorsque
les membres sont tellement joints, qu'on aperçoit difficilement
l'endroit où ils s'unissent.
La
période se termine généralement par un trait brillant, ou bien par
une clausule. Une clausule est la chute rythmée d'une
période, qui se caractérise par une suite de mots rythmée par la
succession des accents toniques de ces mots (Dictionnaire
de linguistique et des sciences du langage,
Jean
Dubois, Mathée Giacomo, etc., Paris,
Larousse, 1999,
collection
Expression,
p. 89).
*Dictionnaire
de la langue française,
Paul-Émile Littré,
nouvelle
édition, Chicago,
Encyclopædia
Britannica Inc., 1991
(réimpression de l'édition
de 1880), 6 vol. +
1 supplément, t. 5,
p. 4626.
LES
MOTS ARTICULATION
Consigne
1 :
souligner
les mots (conjonctions, prépositions,
etc.)
qui relient les membres de chaque période. Il
n'est pas inutile de rappeler que la phrase est définie par une
majuscule (en début de phrase) et un point (en fin de phrase), et
qu'une longue phrase s'articule autour de sa ponctuation (virgule,
point-virgule, parenthèses, etc.).
Avec
le début de l'extrait proposé, cela pourrait donner ceci :
Période
1 :
Ayant su par
une de vos lettres que
vous me faisiez l'honneur de souhaiter que
je vous écrivisse le peu de nouvelles qui
viennent à ma connaissance, j'avoue que
j'eus quelque peine à croire que
mes yeux ne me trompaient pas, ou
que vous ne vous fussiez
pas trompé vous-même, en
mettant mon nom pour
celui d'une autre, étant certaine que
je n'ai pas une des qualités nécessaires pour
rendre ma correspondance agréable en
matière de nouvelles.
Période
2 :
Je ne suis pas fort exposée
au monde ; les gens que
je vois ne sont pas de la nouvelle faveur ; et
quand je saurais même
une partie de ce qui se passe, je ne saurais pas assez bien écrire
pour
vous divertir.
Période
3 :
Néanmoins,
comme
je suis persuadée que
la plus légitime excuse ne
saurait jamais valoir une obéissance aveugle, je ne veux point me
servir de
toutes celles que
je pourrais employer pour
me dispenser de faire ce
que vous souhaitez,
lorsque
je saurai quelque chose de digne d'être su de vous.
DÉPLOYER
UNE PHRASE
Consigne
2 :
choisir
une période dans l'extrait de texte proposé ci-dessus, puis ajouter
une ou plusieurs phrase(s) simple(s) à la
période choisie,
en vue d'allonger et de déployer la phrase complexe. Il
est
plus facile de
réaliser cet exercice
avec
une
période courte. Penser à utiliser les mots articulations. Cela
pourrait donner ceci, avec la période 2 :
Je
ne suis pas fort exposée au monde ; les gens que je vois ne
sont pas de la nouvelle faveur ; et quand je saurais même une
partie de ce qui se passe, je ne saurais pas assez bien écrire pour
vous divertir.
Période
2 déployée et enrichie :
J'aime
la vie au grand air, les longues promenades dans la lande, mais aussi
les travaux de couture et de tapisserie, car habitant
un domaine, certes vaste mais isolé en lisière d'une forêt,
je ne suis pas fort exposée
au monde ; les gens que je vois ne sont pas de la nouvelle
faveur, même si ce sont
des gens de bien, des gens de robe ou d'écriture qui consacrent une
bonne partie de leur temps à l'amélioration des choses tant
spirituelles que temporelles ;
et quand je saurais même une partie de ce qui se passe, je ne
saurais pas assez bien écrire pour vous divertir, car
mon jeune âge et mon éducation ne me permettent pas d'afficher mon
expérience, certes
bien acquise et
riche, mais qui demande
du temps pour
se bonifier, car je
n'avais que douze ans lorsque j'ai
commencé à
fréquenter aux côtés
de mon frère le
salon de Mme de Rambouillet.
LA
CHUTE DE
LA PÉRIODE
Consigne
3 :
identifier
les périodes
oratoires
des périodes narratives,
ainsi que leurs chutes
(clausule
ou
trait brillant),
dans
l'extrait de texte proposé ci-dessus. Avec
le début de l'extrait, cela pourrait donner ceci :
Ayant
su par une de vos lettres que vous me faisiez l'honneur de souhaiter
que je vous écrivisse le peu de nouvelles qui viennent à ma
connaissance, j'avoue que j'eus quelque peine à croire que mes yeux
ne me trompaient pas, ou que vous ne vous fussiez pas trompé
vous-même, en mettant mon nom pour celui d'une autre, étant
certaine que je n'ai pas une des qualités nécessaires pour rendre
ma correspondance / a-gré-able
/ en-ma-tière
/ de-nou-velles.
= une
période narrative (qui
expose les élément du récit),
dont la chute
est une clausule,
rythmée par l'accent syntaxique
(l'accent syntaxique se place sur la dernière syllabe prononcée
d'un groupe syntaxique)
du
dernier complément circonstanciel
(de
moyen).
L'accent
ternaire (qui revient toutes les trois syllabes) revient
lui-même trois fois de suite : il est placé sur trois mots
successifs.
Je
ne suis pas fort exposée au monde ; les gens que je vois ne
sont pas de la nouvelle faveur ; et quand je saurais même une
partie de ce qui se passe, je ne saurais pas / a-ssez-bien
/ é-crire
/ pour-vous
/ di-ver-tir.
=
une période oratoire (qui rassemble une suite d'arguments), dont
la chute
est une clausule,
scandée
par une
assonance en
[i]
(écrire,
divertir),
une assonance en [e] (assez,
écrire)
et [ε]
(divertir),
et un rythme syllabique embrassé : 3-2-2-3.
Néanmoins,
comme je suis persuadée que la plus légitime excuse
ne saurait jamais valoir une obéissance aveugle, je ne veux point me
servir de toutes celles que je pourrais employer pour me dispenser de
faire ce que vous souhaitez, lorsque je saurai / quel-que-cho-se
/ de-di-gne
/ d'ê-tre-su
/ de-vous.
=
une période narrative, dont la chute
est une clausule,
scandée par une allitération en [d] (de, digne, d'être, de), et
des accents syntaxiques qui suivent un rythme syllabique
décroissant :
4-3-3-2,
marquant
ainsi la fin de l'introduction de cette Lettre
première.
DÉCOMPOSITION
ET
RECOMPOSITION
Ayant
su par une de vos lettres que vous me faisiez l'honneur de souhaiter
que je vous écrivisse le peu de nouvelles qui viennent à ma
connaissance, j'avoue que j'eus quelque peine à croire que mes yeux
ne me trompaient pas, ou que vous ne vous fussiez pas trompé
vous-même, en mettant mon nom pour celui d'une autre, étant
certaine que je n'ai pas une des qualités nécessaires pour rendre
ma correspondance agréable en matière de nouvelles.
Je
ne suis pas fort exposée au monde ; les gens que je vois ne
sont pas de la nouvelle faveur ; et quand je saurais même une
partie de ce qui se passe, je ne saurais pas assez bien écrire pour
vous divertir.
Néanmoins,
comme je suis persuadée que la plus légitime excuse
ne saurait jamais valoir une obéissance aveugle, je ne veux point me
servir de toutes celles que je pourrais employer pour me dispenser de
faire ce que vous souhaitez, lorsque je saurai quelque chose de digne
d'être su de vous.
Consigne
4 :
décomposer
chaque phrase complexe en ses phrases simples. Pour cela, identifier
chaque proposition principale et ses subordonnées. Avec le début de
l'extrait proposé, cela pourrait donner ceci :
Phrase
1 :
Principale
1
et
subordonnées :
Ayant su (J'ai su)
/ par
une de vos lettres / que
vous me faisiez l'honneur de
souhaiter / que je vous
écrivisse le peu de nouvelles / qui viennent à ma connaissance,
Principale
2
et
subordonnées :
j'avoue
/ que j'eus quelque peine à croire / que mes yeux ne me trompaient
pas, / ou que vous ne vous fussiez pas trompé vous-même, / en
mettant mon nom / pour celui d'une autre,
Principale
3
et
subordonnées :
étant certaine(car
je suis certaine) /
que je n'ai pas une des qualités nécessaires / pour rendre ma
correspondance agréable en matière de nouvelles.
Phrase
2 :
Principale
4 :
Je ne suis pas fort
exposée au monde ;
Principale
5
et subordonnées :
les gens que je vois
(je vois des gens) /
(qui) ne
sont pas de la nouvelle faveur ;
Principale
6
et
subordonnées : et
quand je saurais même une partie de ce qui se passe, / je
ne saurais pas assez bien écrire
/ pour vous divertir.
Phrase
3 :
Principale
7 et subordonnées :
Néanmoins, / comme
je suis persuadée / que
la plus légitime excuse ne
saurait jamais valoir une obéissance aveugle,
Principale
8
et subordonnées :
je ne veux point me
servir
/de toutes celles que je pourrais employer / pour
me dispenser de faire ce que vous souhaitez, / lorsque je saurai
quelque chose de digne d'être su de vous.
Consigne
5 :
recomposer
le texte en
y incluant
les propositions principales
identifiées
précédemment, en
vue de le raccourcir et de le rendre plus concis.
Avec le début de l'extrait proposé, cela pourrait donner ceci :
Ayant
su
que
vous souhaitiez
que je
vous écrivisse le peu de nouvelles qui
viennent à ma connaissance, j'avoue
avoir
été surprise par votre demande, car
je suis certaine de
ne
pas avoir
les
qualités nécessaires pour rendre ma correspondance agréable.
Je
ne suis pas fort exposée au monde et
les gens que je vois ne sont pas de la nouvelle faveur, de
plus je
ne saurais pas assez bien écrire pour vous divertir. Néanmoins, je
ne veux pas me servir de ces excuses légitimes pour me dispenser de
vous écrire.
Et
maintenant...
À vous de jouer - et d'écrire,
À vos claviers, plumes et stylos !
À vous de jouer - et d'écrire,
À vos claviers, plumes et stylos !
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